• Je me suis lancé depuis la rentrée dans une nouvelle activité dont j’avais déjà goûté aux délices pendant mes tendres années collège. Une discussion avec une amie aura suffit à me remémorer les bons souvenirs de cette période et d’y réfléchir pour me replonger dans l’addiction.

    Express yoursef

    Ben oui pourquoi pas moi ? Le seul obstacle fut de trouver dans mon agenda hyper booké un créneau horaire en semaine…et il semblerait que le mercredi soit idéal dans la mesure où je ne suis pratiquement jamais de garde à l’hôpital (c’en est presque un exploit vu que je cumule sept à huit gardes par mois)…mais également trouver l’atelier adéquat avec mes ambitions et mes disponibilités.

    Express yoursef

    Je me suis rendu compte qu’il existait une multitude de groupes amateurs sur Bordeaux, aux inspirations et influences diverses et bigarrées. Après avoir assisté au premier cours, je m’y suis carrément inscrit succombant à cette plénitude et au bien être ressenti par cette séance. Tu penses sûrement que je viens de plonger dans les délices d’une bonne hallucination secondaires à un excès de LSD, victime consentante mais manipulée d’une nouvelle secte au gourou magnétique qui m’hypnotiserait dans le seul but que je m’abandonne corps et âme à son charme…..ça va pas la tête ! Tu te fous carrément un énorme doigt dans ta cornée ( t’as mal ? Bien fait !)…Une séance d’amour tantrique ?…non merci je suis plutôt adepte des corps à corps physiques….du Yoga ?…raté encore une fois, je suis aussi souple qu’une dépouille animale passée au crible du thanatopracteur. Non beaucoup plus simple.

    tha

    Un atelier théâtre. D’un ton assez professionnel je dois bien l’avouer. Et la pratique de ce nouvel hobby me transporte vers une certaine légèreté, me dynamise, m’exalte…bref m’oxycodise. Ne vas pas croire que je vais devenir une star des planches, non car cela n’est point le but recherché, juste une tactique pour rencontrer un nouveau groupe, une voie détournée de découvrir une nouvelle facette de soi grâce à des techniques simples mais diaboliquement efficaces. Savoir respirer. Tu penses en être capable puisque tu le fais instinctivement 12 à 15 fois par minute ? Je le pensais naïvement. Pourtant j’ai découvert et entendu ma voix autrement en prenant mon temps. Inspirer et lâcher à haute voix ce que tu as à dire. Savoir parler. Ecoutes toi avant de répondre. Tu vois, tu n’articules pas assez, tu as perdu l’accent tonique. Tu confonds le « x » et le « s », le « ch » et le « s ». Exprimer ses emotions : la colère, la tristesse, la joie, le drame, le cynisme, la depression, l’angoisse…tout un panel à mixer pour pouvoir sauter du coq à l’âne et jouer avec les mots. Imaginer et inventer. Improviser mais pour réussir savoir écouter et rester concentrer. Cela peut te sembler évident, d’une facilité déconcertante. Détrompes toi.

    Je débute certes mais j’ai le sentiment de progresser à chaque séance. J’observe mes comparses et m’inspire de leur expérience pour avancer. Je ne sais pas où cela va me conduire mais ce qui est sûr c’est avec une certaine excitation que j’y retourne chaque semaine pour recevoir ma dose…je ne sais pas comment l’expliquer, et je ne suis pas seul dans ce cas, mais le théâtre…enfin l’aperçu auquel je participe…est une véritable drogue douce à consommer sans aucune modération.

    odx


    10 commentaires
  • De retour après une pause provençale la semaine dernière entre deux épisodes cévénol je constate que l’automne a encore frappé le monde de la blogosphère. A chaque absence un peu prolongée, je fais le tour des potins de mes blogs adorés et ce n’est pas sans une certaine tristesse que je déplore l’abandon de certains de mes spots de lecture quotidienne qui confirme peu à peu la mort lente mais assurée du blogueur. Un syndrome viral semble irrémédiablement atteindre peu à peu mes compères du net.

    En voie d'extinctionCertains symptômes ne trompent pas : la lassitude, le manque d’idée, la recherche désespérée d’un auditoire fidèle qui laisse une trace à chaque passage, une présence de moins en moins active sur les pages de ses camarades… Parfois les causes sont évidentes : le manque de temps, le phagocytage des réseaux sociaux où il est sans doute plus facile de pondre 140 caractères que de réfléchir à coucher ses mots sur un post à l’envergure plus glorieuse.

    Que recherche un blogueur ?…ne joues pas à l’hypocrite…à être lu sinon pourquoi s’échiner à inonder la toile de ses mots/maux…autant le faire sur un carnet à spirale. Certains font du blog marketing, piégés par leur ligne éditoriale, soumis au rythme de la publication quotidienne alors ils prennent en toile de fond l’actualité pour réagir et alimenter ainsi secrètement leur statistique et rester au top wikio et autres classements du clic. Mais lorsque tu analyses les commentaires, tu t’aperçois rapidement que le nombre diminue ostensiblement…sauf lorsque tu évoques quelques sujets souvent croustillants et émoustillants pour le service trois pièce (désolé les filles…). J’ai moi-même cédé à la facilité sur un de mes derniers billets et y céderai probablement encore…oui le mec qui pisse debout attire encore quelques requêtes googlesques…mais ce que j’attends avant tout d’un blog c’est de ressentir les émotions, de goûter à une part de cet anonyme. C’est l’une des raisons qui m’a poussé vers cette aventure virtuelle. Tu te livres, je te lis, je réagis, et je te donne en retour…créer un lien, des liens…mais il faut croire que comme pour toute passion ces derniers s’étiolent s’ils ne sont pas entretenus. Je plaide coupable. Je ne me suis pas lassé de lire certains blogs, mais je me suis contraint à ne plus y laisser ma plume…je donne…ce devrait être gratuit et désintéressé mais ça ne l’est pas….ne joues pas à l’hypocrite (remember) !

    Je reste intimement convaincu que la survie d’un blog de quelque nature qu’il soit repose en grande partie sur la volonté de ses lecteurs à le soutenir…et que les commentaires qu’il soit ou non en accord avec l’auteur sont nécessaires parce qu’ils témoignent sans doute ainsi d’un certain lien affectif. Pas de crainte à avoir, je ne pars pas même si à la fin de cette phrase j’y collerai un point, ce dernier ne sera pas final, pas encore.

    …fais vivre tes blogs !!


    22 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires