• Comme je l'avais annoncé le 19 novembre...je ne serai plus ici.

    Alors si tu veux obtenir une clé pour venir me rejoindre ailleurs 

    Tu n'as plus qu'à aller sonner à la porte à côté.

     


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  • J'aurai du fermer le blog...car lorsque je constate que les mauvaises herbes y poussent avec un plaisir mercantile, cela laisse un goût amer. De la publicité, des liens vidéos, des hypertextes en vert d'une laideur sans nom. J'ai lu sur un forum que je devais réactiver mon compte administrateur pour me permettre d'injecter un traitement puissant contre ces nuisibles...voilà c'est fait avec en prime quelques plumes de Poussin.

    La nostalgie est revenue. Je me suis relu en long en large en travers depuis ma naissance et j'y ai trouvé quelques billets intéressants. Avec le recul de ces quelques jours sans ouvrir mon nid lié à ce plaisir coupable de me sentir libre de ne pas être obligé à écrire quoi que ce soit pour remplir cet espace, l'envie de ne pas m'évanouir m'a subitement envahi comme ce besoin irrationnel de plonger une cuillère dans un pot de nutella entamé. Je m'étais pourtant convaincu que je ne retomberai pas dans cet écrin de réalité virtuelle. Je m'étais promis de ne plus écrire pour ne plus subir ce manque de motivation et d'inspiration. J'ai hésité à rayer mes écrits. Certains lecteurs m'ont prié re réfléchir. Ce que j'ai fait...je les laisse donc en état.

    Certains vont croire que je le fait exprès...faire semblant de partir pour encore revenir. Ils ont peut-être raison...ou bien tord qu'importe. Certains je l'espère seront heureux de me retrouver.

    En tout cas, une chose est certaine, ce n'est pas ici (enfin presque...) que je serai.


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  • str

    Finalement tu ne connaitras point la suite de ma virée parisienne car profites, ce billet sera bien le dernier. Je sais que je t'ai habitué par le passé à utiliser ce joli effet marketing pour susciter ton intérêt et ta curiosité, je n'en abuserai plus. Je sais que cette annonce est brutale. Comment pourrait-il en être autrement ? Je crois que ces derniers mois à la publication plus qu'épisodique a eu raison de mes dernières traces d'inspiration et de motivation. Je ne veux plus être victime d'une certaine déception liée à la disparition de l'intéractivité qui faisait l'intérêt d'un tel outil de communication et d'ouverture sur des horizons nouveaux. Je connais le couplet sur l'écriture et son refrain contemporain d'une egosatisfaction : Ecrire pour soi avant tout...Je sais que certains seront déçus, ceux qui me persuadent que ma plume est belle...je me suis toujours posé cette question : en quoi est-elle belle ?. Lorsque je me relis, je n'y vois que des mots accouplés les uns aux autres mimant une danse littéraire balbutiante. Je sais que pour fluidifier son rythme, améliorer son propos, je devrais y consacrer encore plus de temps. Si je te disais que depuis le début de ta lecture près de 30 minutes se sont évanouies, me croirais-tu ? C'est aussi une des raisons pour laquelle je sais qu'il me faut tirer ma révérence comme tant d'autres avant moi ont achevé leur danse. Je ne veux plus être non plus désappointé par les changements parfois abrupts d'affinités qui, je ne suis pas si naif, sont malgré tout fragiles et par définition ici virtuelles. Je crois avant tout à la simplicité et à la sincérité des échanges. Je tente de fuir la superficialité. Je sais que je ne peux pas la dompter ni même l'utiliser sans doute parce que je suis trop sensible.

    La question que je me pose là maintenant tout de suite...est-ce que je dois appuyer sur le bouton "erase"...ce ne sont que quelques mots après tout, juste un suicide de lettres sans conséquence mais ce serait également te tuer d'une certaine façon toi qui est venu ici partager un morceau de mon reflet....je ne sais pas. Ne sois pas étonné si dans quelques jours je t'enferme dans mon nid bien cadenacé.

    Ce que je sais...ce sont juste les mots qui vont terminer ce billet...

    Au revoir et merci.

    Poussin


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  • gtw

    N’en déplaisent aux détracteurs de Lady Gaga, fans inconditionnels de Madonna, pour qui la désinvolture et le grain de folie de Gaga est une pâle copie sans saveur de la Queen of Pop, la jeune Stefani Germanotta a réussi à dompter le Stade de France rempli de ses 75000 little monsters acquis à sa cause. Je faisais parti samedi soir de cette faune sans pour autant être un fan de la première heure. Bien installé en catégorie 2 dans les tribunes intermédiaires côté est, assez proche de la scène, et avec une vue directe sur un des écrans vidéos, j’ai pu facilement faire la comparaison du Born This Way Ball tour avec le dernier show de Madonna qui m’avait particulièrement déçu et mis en froid avec les concerts au Stade de France. Evacuons tout de suite le problème de l’acoustique, il est mauvais quelque soit l’artiste qui se produit sauf si ce dernier et sa production mettent les moyens pour éviter aux tympans de saigner à cause d’une sursaturation métallique. Lady Gaga s’est produite dans un décor de château fort du Moyen Age animé sur ses trois étages et mis en relief par un jeu de lumière sobre mais efficace. Point de multiples écrans vidéo sur scène pour distraire l’attention du spectateur et gommer les imperfections du show. Non juste Gaga, ses danseurs, et son excentricité provocante qui, oui je l’avoue, m’a fait penser à Madonna dans certaines thématiques mais je ne suis pas de ceux qui crie au scandale de contrefaçon. Tout le monde copie tout le monde. Dénué d’artifices scéniques de diversion, j’ai apprécié dans sa totalité le spectacle qui m’était offert. Les tableaux se sont succédés avec une multitude de changement de costumes improbables reprenant les différents codes vestimentaires qui constituent la folie que distille Gaga lors de ses multiples apparitions promotionnelles dont la fameuse robe-viande mise en scène sur un portant de boucher avec des hachoirs à viande géant dans lesquels quelques danseurs et même Lady Gaga s’engouffrent avec un plaisir non dissimulé. J’ai ri aux éclats en voyant sortir du château un énorme vagin expulsant avec frénésie des danseurs, prélude original à l’hymne du troisième opus de Stefani sans parler de la grâce de ces robes qui glissaient majestueusement sur la scène ou de cette femme moto réplique authentique d’une pochette de single. Bref happé et charmé par l’énergie déjantée de celle qui fut encore inconnue il y a 3-4 ans, qui m’a accompagné pendant deux heures trente de show avec une setlist généreusement fournie et riche de ses principaux tubes ou autres titres moins connus et parfois certes moins percutants. Quels reproches pourrait-on faire à celle qui a réussi à remplir le SDF à seulement 26 ans là où d’autres icônes ont lamentablement échoués ou qui ont vu leurs spectateurs atterrés quitter l’enceinte sportive en plein milieu de concert… ? Une prise de poids de 10kg ? de nombreux temps morts créant une rupture de rythme répétée pendant le show ?...c’est un peu faible comme arguments d’autant que la plastique de cette bébé queen ferait bander de nombreux hétéros en chaleur ou faire rêver des jeunes filles en fleur boutonneuses mal dans leur corps…et puis à bien la regarder je me demande réellement où est stocké cet excès pondéral. Des ruptures de rythme…oui Gaga parle…trop selon certains pour ses discours sur la tolérance, la liberté, l’orientation sexuelle, la pression gouvernementale…peut-être oui ils ont raison. Mais au moins rendons lui le mérite d’avoir essayé de communiquer avec son public, de partager un moment avec ses fans en les invitant à la rejoindre sur scène, éviter de se prendre au sérieux en découvrant un godemiché en guise de cadeau ou en reniflant un caleçon, fait l’effort de manier son « français merdique » à chaque occasion, de ne pas avoir envie de quitter la scène précipitamment sans un dernier au revoir,…bref d’avoir fait vibrer la scène et son public. Oui j’ai aimé le BTWBall Tour et cela m’a confirmé que Madonna, que j’aime également, avait probablement raté son tour même si elle fût bluffante et imaginative dans sa mise en scène. J’ai oublié que j’étais au SDF avec son acoustique low-cost. Je me suis réconcilié avec lui…2h30 de pur bonheur.

    Et de plus j'ai aussi rencontré d'autres stars....


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  •  

    Sc

    Un mail reçu il y a plusieurs semaines. Une invitation de mon ami Maxi à venir partager un brin d'amitié le temps d'un week-end. Cela coïncidait pile poil avec le début de mes vacances dans le sud. Aussitôt reçu, aussitôt répondu. Je ne pouvais pas laisser une occasion en or filer entre mes doigts. De plus, mon hôte me précisait que ce serait l'opportunité de faire de nouvelles connaissances, que je faisais parti d'une sélection rigoureuse triée sur le volet. Alors là c'était encore mieux! Ainsi donc vendredi dernier me voilà avec mon Homme au départ de Bordeaux. Mise en route 15h30 pour une arrivée prévue vers 20h30. Seulement les lois de l'asphalte sont parfois capricieuses. Cependant ce n'est pas un accident mortel sur l'autoroute A61 qui aurait pu me faire manquer ce moment si particulier. En y réfléchissant bien a postériori j'aurais pu être impliqué directement dans ce drame à quelques minutes près. Fort heureusement le sort décida de me laisser au beau milieu de l'autoroute avec des centaines de voitures autour de moi avec les remparts de Carcassonne en guise de fond d'écran. C'est dans ces moments d'incertitude où tu comprends réellement l'utilité de notre troisième main vulgairement surnommé smartphone. J'envoyais régulièrement des messages rapides à mon hôte pour le rassurer sur mon sort et le tenir informé en temps réel de la situation galérienne dans laquelle j'étais malgré moi embarqué. Après avoir battu un record de vitesse (800m en 45 Min), deux heures s'écoulèrent avant que je puisse enfin être libéré de cet imbroglio mécanique et continuer ma route vers ma destination finale dans un petit village au milieu des vignes avec près de trois heures de retard...mais que veux-tu un poussin se laisse toujours désirer et mes futurs compères de week-end savaient naturellement comment pallier agréablement mon absence.

     Je ne m'étais pas particulièrement préparé à cette rencontre mais je ne devais pas me retrancher derrière ma façade distante coutumière à chaque fois que je suis en terrain inconnu et qui peut laisser à mon interlocuteur une désagréable sensation d'étrangeté. Dès que je suis arrivé chez mon hôte, celui pour lequel un prince charmant devrait réellement se bouger le trouffion tellement ce type est une perle, je suis passé directement en mode poussin accessible puisque l'alchimie qui régnait déjà dans les lieux était propice à la libération de mon carcan quotidien. Oui il s'agit bien d'alchimie quand tu rencontres pour la première fois deux nouvelles têtes et que tu entames une conversation comme si tu les avais quittés la veille. Je ne suis guère un as du suspens d'autant que tu as pu lire ici et un compte rendu de ce week-end d'orgie et que si tu m'as un peu suivi sur twitter, tu sais donc que j'ai rencontré le toulousain le plus célèbre de la toile ainsi que Traileurfou, un lecteur plus que blogueur. Comment se fait-il que ma route n'ait pas croisé la leur plus tôt alors qu'autant de points communs nous relient?

     

     Sc2

     Je lisais bien Tambour Major régulièrement me délectant de ces bons mots et me faisant petit à petit une idée sur le personnage. Le réel est encore plus savoureux que le virtuel. J'ai découvert un solide gaillard bien charpenté, à l'accent toulousain à couper au couteau, maniant l'art du feu comme un fin gastronome et le verbe cultivé tel un curieux avide de finesse littéraire, le tout saupoudré d'humour décalé et de simplicité communicative (dans le sens noble du terme). TraileurFou, bien que plus discret (tout comme je peux l'être), ne s'en défendait pas moins grâce à une vive répartie que ses yeux pétillants de malice réussissaient à s'accoquiner régulièrement avec le bon roi...et avec cinq gars très charmants, son choix était royal. D'ailleurs les bouts étaient particulièrement recherchés pendant ces deux jours qu'ils soient petits, bien montés ou excusés, chacun d'entre nous optant pour des stratégies différentes selon la main qu'il touchait...Tambour insistant sur le fait qu'avec un roi et un bout tu ne pouvais que prendre... Maxi, quant à lui, nous a mitonné des petits plats dans les grands tout aussi succulents les uns que les autres (Prince Charmant...j'insiste...Maxi en plus d'être charmant, organisé, drôle, le cœur sur la main...est un fin cuisinier!...si avec cette publicité tu ne craques pas...change de cerveau! ) arrosés de rosé du frontonnais amusant le palais et les papilles. Certes nous n'avons pas fait que manger et boire...quoique nous ayons vécu une belle expérience dans une cave de la région...à deux pas de la maison de notre hôte (fort heureusement...) privatisée pour les cinq stars que nous sommes. Cette ambiance sympathique nous a permis d'échanger en toute complicité tout en dégustant...voire plus...d'excellents breuvages. Maxi a tenté sa chance, désireux de connaître nos corps de rêve, en essayant de nous amadouer avec l'idée saugrenue bien qu'alléchante d'aller mater du jeune éphèbe sensible aux attributs entièrement dévoilés...Il a dû se contenter de baver devant nos torses superbement dessinés et pour certains affichant une option poil parfaitement assumée...et de se rêver le petit serveur de cocktail du début de soirée, laquelle allait se poursuivre dans la même bonne humeur conviviale et complice. J'ai pour ma part joué au docteur avec le toulousain à la plume fine et au cœur généreux en le sauvant des attaques nocturnes d'une araignée passablement mutante et assurément gourmande, la question en suspens restant de savoir si Tambour aura reçu de cette morsure animale d'étranges pouvoirs surnaturels... Le dimanche s'écoula tout en détente, histoire de se remettre de nos agapes de la veille et de continuer à feuilleter les pages d'une amitié complice aux affinités plus qu'aiguisées. Tambour continua de maitriser le feu pour dompter une délicieuse côte de bœuf. Traileurfou nous vanta les mérites de sa ville d'adoption. Mon Homme reçut un cours express de tweet tandis qu'il s'obstinait à googleiser des données démographiques et étymologiques. Maxi savourait ce moment de partage avec ses yeux remplis d'étoiles, fier d'avoir réussi ce métissage d'âmes sensibles...et moi j'étais particulièrement heureux d'être inondé de cette chaleur humaine, simple, celle qui te réchauffe le cœur et t'offre de nouvelles mains tendues...et tous les cinq nous aurions voulu que le temps à ce moment s'arrête pour ne point interrompre cette douce torpeur.


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