• Les Biens Aimés

    Du Paris des sixties au Londres des années 2000, Madeleine, puis sa fille Véra vont et viennent autour des hommes qu’elles aiment. Mais toutes les époques ne permettent pas de vivre l'amour avec légèreté...

    Autant te le dire immédiatement, j'ai été conquis par ce nouvel opus made in Honoré. Et ne vas pas croire que je connais sa filmographie sur le bout des doigts puisque j'ai du voir uniquement « Les Chansons d'Amour » (que j'avais adoré) et « La Belle Personne » (que j'ai déjà oublié)...c'est pour te dire ! La comparaison semble évidente à faire avec « Les Chansons d'Amour » puisque les mêmes thèmes y sont abordés : l'amour contrarié, le désir, la liberté, la perte de l'être aimé, la solitude, la mélancholie et que la forme est semblable : des chansons, écrites par le même Alex Beaupain, viennent étayer les sentiments des personnages et ponctuer la dramaturgie du moment. Néanmoins le sujet est traité de manière différente puisqu'Honoré s'attache à nous décrire le sentiment amoureux dans le temps, des années 60 à nos jours, le rendant particulièrement accessible à tous (en ne traitant pas les différentes formes de l'amour comme il l'avait pu le faire sur « Les Chansons d'Amour") voire trop....puisqu'il nous avait habitué à moins d'hétérosexualité. L'amour est complexe, l'un aime mais l'autre est incapable de lui donner le même amour, l'amour fait mal et blesse, les mêmes histoires se répètent quelque soit les événements de l'actualité...Notons tout de même un personnage homosexuel (Paul Schneider) tourmenté par sa rencontre avec Véra (Chiara Mastroianni) qui ne peut lui offrir ce qu'elle désire plus que tout...(juste entre nous....je pense que je ne pourrai jamais faire une gâterie à une femme....). Côté acteur ils sont tous très bons. Mention spéciale pour Michel Delpech et Chiara Mastroianni. Ludivine Sagnier (Madeleine jeune) m'a, je l'avoue, fait un peu peur au début du film parce que je trouvais son jeu légèrement faux...cependant après mûre réflexion et au cours du film son jeu est en fait un clin d’œil particulièrement amusant au jeu d'actrice que pouvait avoir Catherine Deneuve(Madeleine moderne) au fil de sa carrière...Cette dernière reste impériale quelque soit le rôle qu'elle doit composer et il est naturel pour elle de dire « il n'a qu'à faire rôtir ses couilles s'il est incapable de s'en servir » tout en épluchant des pommes...Pourtant la bouche de Catherine me gène toujours autant...Je ne te parlerai pas de Louis Garrel, qui ne m'a pas ému....quant aux découvertes citons Paul Schneider et Rasha Bukvik qui ne m'ont pas laissé indifférent... Chacun pourra se reconnaître dans ces tranches de vie et dans les textes des chansons qui n'ont toutefois pas la même force que dans le précédent film d'Honoré puisqu'elle semblent avoir été ajoutée au dernier moment et non intégré dans le fil scénaristique. Le film est certes un peu long (2h20) mais je suis ressorti de cette séance avec le plein d'émotion. Un film donc que je te recommande de voir et si tu l'as déjà vu...qu'en penses-tu ?


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    4L'été décline peu à peu assombrissant les matins chagrins et colorant jusqu'à leur chute les feuilles d'automne. Les cartables sont remplis de cahiers, d'agenda et de stylos. Les enfants s'inquiètent de connaître les visages de leurs nouveaux professeurs. La pluie de ces premiers jours de septembre accélère les rapprochements corporels dans les bus et les tramways de nouveau bondés. Toujours à la quête de la nouveauté, du changement alors que naturellement le début d'année serait plus propice au renouvellement. La télévision nous promet de nouvelles idées mais reste cependant indigeste et insipide. Les vitrines tentent de nous allécher de leur collection. Le gris est toujours tendance. Les couleurs vives tentent une percée pour nous rappeler la saison passée. La peau bronzée, les yeux vifs, le teint éclatant pour redémarrer une nouvelle année au rythme scolaire imperturbable. Rentrée. Que ce terme est affreux et dénué de sens. Faut-il être d'abord sorti ou parti pour se permettre de parler de ré-entrée. Je ne vais pas déroger à la règle de faire également ma « rentrée » bien que dans mon monde à moi, l'hospitalier j'entends, deux périodes se distinguent, dictées par la venue de têtes fraîches et de jeunes padawans, novembre à avril et mai à octobre. Tu me connais sous le nom de Poussin depuis plus de 3 ans puisque j'ai poussé mon premier cri le 25 juillet 2008. Je ne suis pas ce qu'on appelle un blogueur compulsif esclave d'une ligne éditoriale schizophrénique surfant sur la vague de l'actualité, du sensationnel, du marketing. Si au départ je m'inquiétais de la fréquentation de mon nid, du manque de commentaire, de savoir si ce que j'écrivais était intéressant ou non, cela fait bien longtemps que cela ne me préoccupe plus et c'est pour cela que je ne m'astreins pas à publier quotidiennement. Pour cette nouvelle saison, la 4ème du nom, je ne te ferai pas l'affront d'un teasing mortel. Je te dirai juste que je resterai fidèle à moi-même sans fil conducteur sans programme prévu à l'avance. Certains sont adeptes des agrégateurs de flux, d'autres sont addicts des réseaux sociaux pour se tenir informés des récentes actualités...qu'à cela ne tienne. Les flux RSS sont ouverts et tu seras informé des plumes de ton Poussin par le biais de bookvisage et de l'oiseau siffleur au 140 caractères... Quoiqu'il en soit ce 4 septembre 2011 marque le début de la 4ème saison du mec en blanc ou en plumes

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  • Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

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  • Le point final, un symbole de ponctuation, achève cette parenthèse estivale. Deux petites semaines seulement pour faire le vide, se recentrer et décompresser. Mission accomplie par cette quinzaine consacrée cette année à la découverte de la Sardaigne, qui n'a strcitement rien à voir avec notre chère Corse (au sens propre comme au figuré...). Grande île d'origine, nous devions faire des choix pour allier culture et moment total feignasse. Une semaine au Sud, une semaine au nord.

    sarde1

    Après deux heures et demi de vol (sans compter l'escale romaine), Cagliari, capitale officielle de la province sarde (au grand désepoir de Sassari...) déployait ses atouts pour nous charmer de ces anciennes facades, vestige du faste des anciens palais patriciens,

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    de ses ruelles au temps suspendu le linge flottant au gré du vent par-dessus les balcons riches de leurs trattoria typiques hypnotisant nos papilles avides de sensations nouvelles.Culturellement riche, la ville nous ouvrait ses portes de ses somptueux édifices religieux, qui avaient le mérite d'être gratuit mais de facture plutôt chargée.

    sarde3

    Et en ce mois d'Août, nul n'était question pour nous de nous en faire des caprices du temps. Evelyne, Catherine, Nathalie et comparses peuvent pointer au pôle emploi. Azur et Canicule.

    Sarde4

    Tu comprendras donc aisément que le versant "Total Feignasse" s'est taillé une part olympique pendant notre séjour. Il faut dire que les côtes sont particulièrement magnifiques et les plages de rêve...

    Sarde5

    ...et cela d'autant plus que le spectacle pouvait être particulièrement intéressant pour les yeux gourmands....

    sarde6

    Mais ceci pourrait bien faire l'objet de quelques remarques sur lesquelles je reveindrai sans doute. Seulement à abuser du soleil, nous n'avions pas compris que les Sardes profitaient de l'après midi pour s'adonner à leur sport favori,....la sieste ! abandonnant par la même occasion les rues et les commerces si bien qu'une après midi coincé dans une péninsule nous avons bien crû que nous n'allions point avoir une pitance....déshydratés la seule solution qui s'imposait était forcément :

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    De Cagliari a San Antioco en passanr par Iglesias, Chia et Villasimus, le sud sarde nous a comblé de bonheur mais le Nord n'avait pas encore dévoilé ses armes....

    Sarde8


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  • Tu as vu qu'à la Saint Poussin je t'avais fait du bien.

    Saint Armel t'en réserve des belles

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