• T'es venu !!

    C'est sympa.

    Comme je pense que tu as un peu froid de me savoir loin, j'ai pensé à toi.

    C'est cadeau !

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  • mm

    Juillet se termine enfin et je dois bien t'avouer que cela me plaît énormément ! Pourtant c'est l'un des mois de l'année que je préfère puisque synonyme d'été. Cependant cette année la période estivale (rassures-toi je ne vais pas te faire mon Éveline Dhéliat) est délicate voire même extrêmement lourde à gérer côté boulot. Quand tout le monde décide de partir à la même période, ceux qui restent trinquent pour assurer la continuité des soins et forcément je fais naturellement parti du groupe (minimaliste cette année) de mercenaire engagé dans un marathon digne de figurer dans les épreuves olympiques où l'endurance se paie au prix d'un abandon de toute tentative de sociabilisation avec le monde extérieur, espace qui normalement te permet de conserver un certain équilibre psychique. Pour tout te dire j'ai eu cette méchante impression de vivre en continu à l'hôpital enchaînant garde sur garde (9 de 24h), week-end et jours de semaine sans aucun répit. Je suis même allé jusqu'à battre un record de longévité hospitalière la semaine du 14 juillet où mon compteur horaire s'est autolysé en affichant 101 heures, là où statutairement et légalement je suis redevable de 48 heures maximum...mais comme certains aiment à dire « Tu as signé c'est pour en ch... ». Facile à dire. Fais donc le test voir si tu es capable de tenir la distance physiquement. Imagines toi dans un lit au matelas difforme et inconfortable. Tu t'endors et puis 1 heure après le téléphone sonne. T'es comment ? Prêt à faire des pompes, à faire une dissertation de trois heures de philosophie, à sauver une vie ?....allez disons que tu as réussi la première épreuve. Tu retrouves ton lit, enfin ta paillasse vu le bruit émanant de l'alèse en plastique qui transforme ta couche en sauna gratuit, au bout de deux heures de travail intense. Tu fermes les yeux, t'essaies de te vider la tête, tu sombres en coma profond. 45 minutes plus tard, dring ! T'es toujours aussi dispo et frais comme la rosée du matin (enfin non l'odeur c'est pas tout à fait ça) pour faire tes exercices ? Sauver une vie ?...vu ta tronche je ne crois pas!Mais avec de l'entraînement je suis certain que tu finiras par y arriver. En revanche je ne te garantis pas que ton corps en ressort intact et que ton cycle de sommeil n'en soit pas perturbé (je croise les doigts, j'ai le sommeil du juste). Fin de la parenthèse. Tout cela pour te dire que c'est avec une joie à peine dissimulée que je vois arriver la fin de la semaine prochaine...moment où je pourrais annoncer « Tchao les mecs, vos vacances sont terminées, vive les miennes ! » parce qu'il est tout de même réconfortant de savoir qu'ils vont peut-être aussi vivre une période difficile , même s'ils seront plus nombreux à la partager et que je ne serai absent que deux petites semaines....à cet endroit ci.

    cag


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  • Béni soit celui qui décida qu'il fallait de nouveau tout dévoiler pour le bonheur de nos yeux.

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  • hp

     

    Être littéralement happé dans une lecture au point de retarder à la dernière limite l'extinction de la lumière, tel devrait être chaque reliure aux centaines de page qu'il m'est offert de dévorer goulûment. Lire pour le plaisir, pour l'évasion, pour l'émotion, pour le frisson. Un passe temps que j'ai acquis sur le tard mais pour lequel je consacre chaque jour un petit moment. Ce n'est pas toujours évident de dénicher des perles rares dans la multitude des œuvres mise à disposition sur les étagères. Le bouche à oreille, les prêts de pavés entre amis sont un bon moyen de trouver le bouquin qui me tiendra en haleine pendant quelques jours ou quelques semaines. Je ne suis pas un grand lecteur qui avale des centaines de page en quelques heures hormis pendant les vacances ou lorsque je tombe sur une saga passionnante, un thriller diaboliquement bien ficelé...ce fut le cas pour Potter. Pourtant je fus longtemps persuadé que son histoire était réservé à un jeune public car classée dans les romans jeunesse. Des amis m'avaient recommandé la lecture. Ils étaient si passionnés qu'ils trépignaient d'impatience parce qu'ils savaient qu'ils devaient attendre de long mois avant de pouvoir de nouveau se plonger dans le tome suivant. Les années se sont écoulées. Le cinéma s'est emparé du phénomène J.K. Rowlings et j'ai commencé ma saga Potter grâce à la boîte sombre à images. N'ayant aucune référence littéraire et vierge de toutes impressions, j'ai apprécié cette histoire à sa juste valeur. Je découvrais des personnages, une mythologie, une ambiance, des secrets, de la sorcellerie sans être pour autant conquis. Ceux qui avaient lu les bouquins étaient d'avis partagé sur la qualité des films, sur leur justesse par rapport à leur référence papier...et puis un jour, je ne sais pas pour quelle raison, je me suis dit « Tiens c'est les vacances bientôt, je vais lire Harry Potter pour me faire ma propre idée puisque tout le monde m'assure que c'est génial ! »Armé des trois premiers tomes, j'étais fin prêt pour le départ. En moins de 15 jours j'étais contaminé, complètement aspiré dans les intrigues du jeune sorcier dans les couloirs de Poudlard accompagné de son fidèle acolyte Ron et de son ingénue amie Hermione. Bien que les deux premiers opus apparaissaient vraiment comme de la littérature purement enfantine, limite naîve, je persévérais dans le troisième chapitre au ton radicalement différent, plus sombre, plus mature, plus dense et plus intense, loin des premières lignes du début et s'éloignant peu à peu de la sphère juvénile. Et je n'ai pas attendu un an avant de pouvoir attaquer le quatrième tome...puisque j'avais commencé ma lecture quelques mois avant la sortie du dernier. C'est donc naturellement, sans aucune interruption temporelle, que j'ai lu les sept tomes d'affilée, totalement conquis. Mention spéciale pour le tome 4 et le tome 7. Je garde encore des souvenirs émus de cette lecture passionnante où je piaffais d'impatience pour connaître la suite des aventures de Potter, où je fus peiné au décès de Dobby, où je fus scotché jusqu'au dernier mot de l'ultime chapitre. Une construction du récit sans faille, des caractères qui s'affirment au fur et à mesure de la croissance des personnages, de la magie, un univers riche de détails et de trouvailles. Un régal pour les yeux et l'esprit. Après quatre mois de lecture intensive, le sentiment de vide fut intense. Qu'est ce qui pourrait être à la hauteur en terme d'intensité de lecture après cette saga littéraire ? Que lire après Harry Potter ?....J'ai passé  quelques mois à ne plus toucher un seul bouquin de crainte de ne pas retrouver ce plaisir dévorant. Et d 'ailleurs pour le moment je n'ai pas encore trouvé la perle rare qui remplacera Potter. Ce sont peut-être aussi les seuls bouquins que je n'ai pas envie d'abandonner et qui resteront sans doute longtemps dans ma bibliothèque car je sais qu'un jour j'aurais envie de les relire...et ce sera une première ! Je suis allé voir hier soir le dernier Potter au cinéma. Je savais que je ne devais pas m'attendre à un film exceptionnel et pourtant je cultivais un petit espoir que le dernier opus soit à la hauteur de ma tendre lecture. Comment dire en quatre lettres....Déçu. Grosse déception. Un goût amer. Non pas que le film soit mauvais, ce serait être trop virulent car il était intense et sombre, sans temps mort. Mais trop de raccourcis et une trop grande liberté sur la partie finale par rapport à l'histoire originelle, responsable d'une perte d'âme et d'un film sans grande saveur. Ceux qui n'ont jamais lu Potter ont certainement apprécié ce final mais je ne crois pas que les aficionados de la première heure puissent être en accord avec le parti pris du réalisateur....et ce film n'échappe pas à la règle de l'adaptation cinématographique d'un livre, peu importe lequel d'ailleurs : des omissions de détail pourtant si important dans le récit entraînant des déviations scénaristiques fâcheuses. Oui c'est sans doute extrêmement compliqué d'être totalement fidèle à un bouquin, surtout lorsqu'on se passe de l'avis éclairé de l'auteur. Peut-être qu'il aurait fallu une heure de plus pour clore définitivement la saga Potter...mais deux films pour un tome 7 c'était sans doute déjà assez. La page est donc tournée. Harry Potter is dead !


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