• Alors que certains enchainent randonnées, footing, sorties, shopping, visite de la dernière collection au musée du coin…complètes la liste par toi-même…pour plaire à leur définition d’un week-end réussi, je serai plutôt un parfait activiste dans l’art de lézarder et de profiter de ce temps libre pour lever le pied dans le but si divin de savourer le plaisir de ne strictement rien faire, seulement à vivre d’amour et d’eau fraîche avec mon mari mon Homme ou bien…de vivre un week-end sous le sceau de l’amitié mais toujours en toute quiétude et surtout sans programme élaboré des semaines à l’avance.

    Rouge, vert, blanc

    Tel fut le cas de ce dernier où nous étions sept sous le même toit (enfin 5 permanents et 2 guets stars) où le rouge, le vert et le blanc étaient à l’honneur…le bleu aurait pu l’être également dimanche mais l’arbitre et les all blacks en ont décidés autrement. Vendredi soir inaugurait donc notre fin de semaine de gastronomie 100% italienne. J’avais pour mission de récupérer Miss Nord Pas-de-Calais 2012 à l’aéroport. Facile. C’était sans compter sur les départs de la Toussaint triplant presque mon timing pour parvenir non sans mal à récupérer ma reine de beauté. Et près d’une heure pour revenir à la maison….bref. Nous nous sommes donc consolés en arrosant le début de la soirée avant de nous goinfrer littéralement de plats typiquement sardes dans una excellente trattoria de la capitale girondine, le tout accompagné bien évidemment d’une bonne rasade d’un bon rouge gouleyant de l’île italienne. Forcément 3000 calories comme ça d’un coup…ça fait mal et promet un lendemain difficile synonyme de ballonnement et autres contrariétés gastriques.

    Rouge, vert, blanc

    Comme j’ai des collègues sympathiques et compatissants, c’est donc tout naturellement que je suis retourné bossé samedi matin retrouvant mon équipe italienne qu’en tout début d’après midi décidée à remettre le couvert et à lever le verre de l’amitié toujours avec modération car nous sommes des gens dignes et civilisés. Tandis qu’une de nos acolytes s’éclipsait sous prétexte de vouloir serrer la paluche à notre ministre de la Santé, une partie de l’après midi fut consacré à récupérer les derniers ingrédients secrets pour la soirée qui s’annonçait sous le meilleur jour. Semi-échec. La sauge est douée pour les parties de cache-cache. Retour a la casa pour une petite sieste en ce qui me concerne…mon master chef donnant les dernières petites touches finales au repas della nostra serata italiana. Au menu nous avons dégusté des bruschetta, des melanzane alla parmigiane, de la caponata accompagnant des saltimbocca, e come dolce un tiramisu. La bande son qui berçait nos tympans avait également des saveurs italiennes puisque nous avons revisité quasiment en boucle les tubes et standards italiens : « la felicità », « laura non c’è », « la dolce vita »,…e tutti quanti. Nous nous sommes remémorés nos dernières vacances et notre passion pour ce pays où les Ragazzi sont lisses de la tête au pied et même derrière le maillot.

    Rouge, vert, blanc

    Bonne humeur, vino rosso, limocello et mirto, furent les maitres d’œuvre de cette délicieuse débauche calorique que ma balance ne peut renier d’un rire sardonique.

    Dimanche, jour du seigneur, comatage intense et retour de nos convives dans leur contrée respective…. Fin du week-end.

    Rouge, vert, blanc


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  • NycthéméralAussi pâle que mes deux nuits blanches, je souhaite une seule chose, me couper du monde extérieur, relâcher les tensions qui me broient et m'empêchent de réfléchir sereinement, je rêve d'ondes théta lentes régulières et réparatrices, d'être une marmotte en début d'hibernation, de sombrer comme le juste, d'une détente musculaire totale, d'un souffle serein, de battements cardiaques au ralenti, d'être inondé de mélatonine, que mon histamine se taise pendant quelques heures, que la nuit succède au jour.

    Mes paupières sont lourdes, mes traits sont ternes, ma bouche ne cesse de bailler, mon corps est las, hypotonique.

    Je suis fatigué.

    Je veux dormir.


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  • 4

    4L'été décline peu à peu assombrissant les matins chagrins et colorant jusqu'à leur chute les feuilles d'automne. Les cartables sont remplis de cahiers, d'agenda et de stylos. Les enfants s'inquiètent de connaître les visages de leurs nouveaux professeurs. La pluie de ces premiers jours de septembre accélère les rapprochements corporels dans les bus et les tramways de nouveau bondés. Toujours à la quête de la nouveauté, du changement alors que naturellement le début d'année serait plus propice au renouvellement. La télévision nous promet de nouvelles idées mais reste cependant indigeste et insipide. Les vitrines tentent de nous allécher de leur collection. Le gris est toujours tendance. Les couleurs vives tentent une percée pour nous rappeler la saison passée. La peau bronzée, les yeux vifs, le teint éclatant pour redémarrer une nouvelle année au rythme scolaire imperturbable. Rentrée. Que ce terme est affreux et dénué de sens. Faut-il être d'abord sorti ou parti pour se permettre de parler de ré-entrée. Je ne vais pas déroger à la règle de faire également ma « rentrée » bien que dans mon monde à moi, l'hospitalier j'entends, deux périodes se distinguent, dictées par la venue de têtes fraîches et de jeunes padawans, novembre à avril et mai à octobre. Tu me connais sous le nom de Poussin depuis plus de 3 ans puisque j'ai poussé mon premier cri le 25 juillet 2008. Je ne suis pas ce qu'on appelle un blogueur compulsif esclave d'une ligne éditoriale schizophrénique surfant sur la vague de l'actualité, du sensationnel, du marketing. Si au départ je m'inquiétais de la fréquentation de mon nid, du manque de commentaire, de savoir si ce que j'écrivais était intéressant ou non, cela fait bien longtemps que cela ne me préoccupe plus et c'est pour cela que je ne m'astreins pas à publier quotidiennement. Pour cette nouvelle saison, la 4ème du nom, je ne te ferai pas l'affront d'un teasing mortel. Je te dirai juste que je resterai fidèle à moi-même sans fil conducteur sans programme prévu à l'avance. Certains sont adeptes des agrégateurs de flux, d'autres sont addicts des réseaux sociaux pour se tenir informés des récentes actualités...qu'à cela ne tienne. Les flux RSS sont ouverts et tu seras informé des plumes de ton Poussin par le biais de bookvisage et de l'oiseau siffleur au 140 caractères... Quoiqu'il en soit ce 4 septembre 2011 marque le début de la 4ème saison du mec en blanc ou en plumes

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  • Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

    Il Pulcino in Sardegna (2)

     

     

     

     


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  • Le point final, un symbole de ponctuation, achève cette parenthèse estivale. Deux petites semaines seulement pour faire le vide, se recentrer et décompresser. Mission accomplie par cette quinzaine consacrée cette année à la découverte de la Sardaigne, qui n'a strcitement rien à voir avec notre chère Corse (au sens propre comme au figuré...). Grande île d'origine, nous devions faire des choix pour allier culture et moment total feignasse. Une semaine au Sud, une semaine au nord.

    sarde1

    Après deux heures et demi de vol (sans compter l'escale romaine), Cagliari, capitale officielle de la province sarde (au grand désepoir de Sassari...) déployait ses atouts pour nous charmer de ces anciennes facades, vestige du faste des anciens palais patriciens,

    Sarde2

    de ses ruelles au temps suspendu le linge flottant au gré du vent par-dessus les balcons riches de leurs trattoria typiques hypnotisant nos papilles avides de sensations nouvelles.Culturellement riche, la ville nous ouvrait ses portes de ses somptueux édifices religieux, qui avaient le mérite d'être gratuit mais de facture plutôt chargée.

    sarde3

    Et en ce mois d'Août, nul n'était question pour nous de nous en faire des caprices du temps. Evelyne, Catherine, Nathalie et comparses peuvent pointer au pôle emploi. Azur et Canicule.

    Sarde4

    Tu comprendras donc aisément que le versant "Total Feignasse" s'est taillé une part olympique pendant notre séjour. Il faut dire que les côtes sont particulièrement magnifiques et les plages de rêve...

    Sarde5

    ...et cela d'autant plus que le spectacle pouvait être particulièrement intéressant pour les yeux gourmands....

    sarde6

    Mais ceci pourrait bien faire l'objet de quelques remarques sur lesquelles je reveindrai sans doute. Seulement à abuser du soleil, nous n'avions pas compris que les Sardes profitaient de l'après midi pour s'adonner à leur sport favori,....la sieste ! abandonnant par la même occasion les rues et les commerces si bien qu'une après midi coincé dans une péninsule nous avons bien crû que nous n'allions point avoir une pitance....déshydratés la seule solution qui s'imposait était forcément :

    sarde7

    De Cagliari a San Antioco en passanr par Iglesias, Chia et Villasimus, le sud sarde nous a comblé de bonheur mais le Nord n'avait pas encore dévoilé ses armes....

    Sarde8


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