• gtw

    N’en déplaisent aux détracteurs de Lady Gaga, fans inconditionnels de Madonna, pour qui la désinvolture et le grain de folie de Gaga est une pâle copie sans saveur de la Queen of Pop, la jeune Stefani Germanotta a réussi à dompter le Stade de France rempli de ses 75000 little monsters acquis à sa cause. Je faisais parti samedi soir de cette faune sans pour autant être un fan de la première heure. Bien installé en catégorie 2 dans les tribunes intermédiaires côté est, assez proche de la scène, et avec une vue directe sur un des écrans vidéos, j’ai pu facilement faire la comparaison du Born This Way Ball tour avec le dernier show de Madonna qui m’avait particulièrement déçu et mis en froid avec les concerts au Stade de France. Evacuons tout de suite le problème de l’acoustique, il est mauvais quelque soit l’artiste qui se produit sauf si ce dernier et sa production mettent les moyens pour éviter aux tympans de saigner à cause d’une sursaturation métallique. Lady Gaga s’est produite dans un décor de château fort du Moyen Age animé sur ses trois étages et mis en relief par un jeu de lumière sobre mais efficace. Point de multiples écrans vidéo sur scène pour distraire l’attention du spectateur et gommer les imperfections du show. Non juste Gaga, ses danseurs, et son excentricité provocante qui, oui je l’avoue, m’a fait penser à Madonna dans certaines thématiques mais je ne suis pas de ceux qui crie au scandale de contrefaçon. Tout le monde copie tout le monde. Dénué d’artifices scéniques de diversion, j’ai apprécié dans sa totalité le spectacle qui m’était offert. Les tableaux se sont succédés avec une multitude de changement de costumes improbables reprenant les différents codes vestimentaires qui constituent la folie que distille Gaga lors de ses multiples apparitions promotionnelles dont la fameuse robe-viande mise en scène sur un portant de boucher avec des hachoirs à viande géant dans lesquels quelques danseurs et même Lady Gaga s’engouffrent avec un plaisir non dissimulé. J’ai ri aux éclats en voyant sortir du château un énorme vagin expulsant avec frénésie des danseurs, prélude original à l’hymne du troisième opus de Stefani sans parler de la grâce de ces robes qui glissaient majestueusement sur la scène ou de cette femme moto réplique authentique d’une pochette de single. Bref happé et charmé par l’énergie déjantée de celle qui fut encore inconnue il y a 3-4 ans, qui m’a accompagné pendant deux heures trente de show avec une setlist généreusement fournie et riche de ses principaux tubes ou autres titres moins connus et parfois certes moins percutants. Quels reproches pourrait-on faire à celle qui a réussi à remplir le SDF à seulement 26 ans là où d’autres icônes ont lamentablement échoués ou qui ont vu leurs spectateurs atterrés quitter l’enceinte sportive en plein milieu de concert… ? Une prise de poids de 10kg ? de nombreux temps morts créant une rupture de rythme répétée pendant le show ?...c’est un peu faible comme arguments d’autant que la plastique de cette bébé queen ferait bander de nombreux hétéros en chaleur ou faire rêver des jeunes filles en fleur boutonneuses mal dans leur corps…et puis à bien la regarder je me demande réellement où est stocké cet excès pondéral. Des ruptures de rythme…oui Gaga parle…trop selon certains pour ses discours sur la tolérance, la liberté, l’orientation sexuelle, la pression gouvernementale…peut-être oui ils ont raison. Mais au moins rendons lui le mérite d’avoir essayé de communiquer avec son public, de partager un moment avec ses fans en les invitant à la rejoindre sur scène, éviter de se prendre au sérieux en découvrant un godemiché en guise de cadeau ou en reniflant un caleçon, fait l’effort de manier son « français merdique » à chaque occasion, de ne pas avoir envie de quitter la scène précipitamment sans un dernier au revoir,…bref d’avoir fait vibrer la scène et son public. Oui j’ai aimé le BTWBall Tour et cela m’a confirmé que Madonna, que j’aime également, avait probablement raté son tour même si elle fût bluffante et imaginative dans sa mise en scène. J’ai oublié que j’étais au SDF avec son acoustique low-cost. Je me suis réconcilié avec lui…2h30 de pur bonheur.

    Et de plus j'ai aussi rencontré d'autres stars....


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  • Je fus scotché sur mon canapé en découvrant ce nouveau film marketing pour une grande marque de luxe...si toutes les pub avaient la même inventivité (et bien sûr...le même budget pharaonique !), la zapette serait certainement délaissée.

     


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  • Les Australiens n'ont qu'à bien se tenir...la concurrence est rude...

    Qui voudrait être à la place de la.....voiture....?

    Tu aurais bien tord de ne pas poursuivre ta lecture...elle risquerait bien de provoquer des dommages collatéraux !

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  • Le dimanche, c’est visuel sur le nid parce qu’il est nécessaire de mettre les neurones au repos et parce que la blogosphère est aussi en mode week-end. Aujourd’hui je vais te parler publicité et automobile et ça tombe plutôt bien puisque ce sont deux domaines qui me titillent régulièrement. En matière de référence automobile tant en terme d’innovation technologique, de fiabilité ou de qualité, la palme revient sans équivoque aux marques germaniques avec en tête de liste Audi et BMW. Opel l’a bien compris et propose aux ménagères de moins de cinquante ans depuis plus d’un an un film publicitaire (décliné depuis à toutes les sauces…) mettant l’accent sur la « deutsche qualität. » Je l’avais trouvé à l’époque particulièrement audacieuse, efficace et auto parodique avec une certaine autodérision, la langue gutturale reflétant à elle seule la rigueur germanique qui, il faut bien l’avouer, fait souvent défaut dans nos contrées franchouillardes, et qui constitue déjà en ce qui me concerne un gage de qualité. C’est droit, structuré, coupé à la serpe…bref tu sais à quoi t’en tenir…sans mauvaise surprise. Ayant succombé aux sirènes teutonnes depuis plusieurs années en tripotant le volant de deux opel, d’une bmw et maintenant d’une « das auto », je peux te garantir que la qualité est bien au rendez-vous. Depuis hier, la riposte marketing concoctée par les mad men des voitures à vivre inonde l’espace publicitaire réservé au temps de cerveau disponible entre deux programmes télévisuels plus qu’insipides. Ma première réaction fut de me dire que les publicitaires du losange s’étaient vautrés dans la paresse du plagiat puisque tu remarqueras que les plans séquences sont exactement un copié-collé de ceux du Blitz. Mais je m’oublie…tiens regarde un peu

    Mais ce qui apparaît comme du pur vol d’idée relève en fait du génie marketing…surtout si tu n’ignores pas qu’Opel et Renault, crise budgétaire et mondialisation obligent, ne sont pas réellement concurrents mais partenaires économiques (enfin surtout dans la branche des véhicules utilitaires). Tu relèveras alors la jouissance de la parodie : un français bien de chez nous tout propre sur lui qui singe la langue de Goethe avec un pseudo accent teuton…nous ne sommes vraiment pas doué en langue étrangère…un clin d’œil ingénieux pour tenter de montrer que les voitures du losange ont gagné en qualité et qu’il ne suffit plus de parler allemand pour être messager de Dame fiabilité. Et à force de la regarder, cette publicité, je ne peux qu’aligner un sourire sur mes lèvres en appréciant l’humour à la française.


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